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Martine Grynberg

Martine Grynberg

J’ai été professeur de dessin dans plusieurs Académies mais principalement de 1990 à 2000 à l’Académie de cours du soir d’Uccle et de 2000 à 2013 à l’Académie des Beaux-Arts de Tamines.

Mon travail :

J’ai commencé par dessiner comme on sculpte.
J’étais attirée par le tumulte des tableaux baroques, l’enchevêtrement des corps.
Je ne voulais pas le traduire en images figées mais faire sentir ce mouvement, avec les paumes des mains,imprégnées de poudre de fusain, les traits sans cesse déplacés gommés repositionnés.

Le mouvement, c’est la vie, en perpétuelle redéfinition.

Les dessins des années 90 étaient inspirés de la bataille de San Romano d’Uccello, du fameux « Radeau de la méduse » de Géricault, d’autres tableaux baroques, de photos de décharges, de grandes villes.

Tout ce qui traduisait le chaos, la trépidation, l’enchevêtrement.

Les coups de gommes ont fait place à de vraies déchirures dans le papier.

Du dessin, je suis passée à l’objet livre.

Au départ, il y a eu ce désir de traduire ce qui reste du livre une fois les pages arrachées. Le squelette livrerait-il les traces de ce qu’il a contenu, de ce qui n’a pas été dit ? J’ai commencé à sculpter des bottins, les chiffonner, les déployer et c’est autre chose qui est apparu.

Les tranches, les interstices, les couches, les strates….

Puis je suis revenue aux dessins sur calques, déchirés, repositionnés, en partie cachés.
Une matière plus délicate, fragile.

Je me suis amusée avec ces calques et les déchets des dessins déchirés. En est sortie une série de petites mises en scènes, en 3D, théâtres d’ombre et de lumière, de petites choses infimes, sculptures de papier et de traits. Où l’on pouvait voir en transparence les différentes strates.

C’est de cette série qu’est issue l’idée d’ex-voto pour Lagalerie.be, des petits sachets contenant des déchets soigneusement choisis pour former des petites sculptures avec l’inscription :

Touce que que je n’ai pas dit
Tout ce que je n’ai pas fait
Tout ce que j’ai détruit
Réunis-le en un seul Dessein

Les derniers livres calques contiennent beaucoup d’empreintes qui forment comme des traces organiques, des déchirures et des dessins au trait.

La superposition brouille les pistes, le dessin de départ devient autre me surprend. C’est une sorte de jeu.

On peut le voir comme une valse d’hésitation, dire sans dire, ou comme une approche de ce que l’on ne peut atteindre, le secret, le précieux…

 

Site : http://www.lagalerie.be/martine-grynberg/index.htm 

 

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